Les Vindic d’or MMXII

Publié le : 14 août 20204 mins de lecture

Les Vindic d’or, ce sont des espèces de wine blog trophées, en bien plus chouettes, parce que distribués façon Corée du Nord, par un dictateur éclairé et mal coiffé. Et quand on voit ce que dit le directeur de l’INAO à propos des décisions collectives liées aux appellations, on se dit qu’un dictateur, c’est peut-être pas si mal… OK, stop, ça digresse. Voici, sans plus de transitions, la grosse poignée de blogs pinardiers primés cette année !

Les Absents

Bordel à queue. Le morgon a les veines froides. Le bicéphale a l’encéphalogramme plat. Ces deux ahuris d’ultra-blogueurs n’ont pas été très prolixes cette année. On leur balance un grand coup de pied (de verre) dans le cul (de bouteille) pour qu’ils se réveillent ! D’ailleurs, on le sait, exclu, scoop, breaking, ils ne sont qu’assoupis : l’un a déménagé, a remué sa vida, et ça a joué sur son inactivité internet – mais il va revenir chaud comme un pacha (harem oblige, je me comprends). L’autre a eu un moment d’hébétude, façon ours hibernant, mais c’est dit : il est regonflé, ça y est, il va s’y remettre comme à 14° !

 

Les Tauliers

L’an passé, on récompensait le meilleur blogueur sans blog fixe. Mais il a fini par s’héberger, et a mitraillé, sulfaté une bonne tonne de billets en une année ! Il s’agit de Vincent, bien sûr, le blogueur fâché contre, dans le désordre, la malbouffe, la bouffe modasse, les vins trop chers, les vins hipster, la gastronomie trop graphique, trop chimique. Un peu contre tout, en fait. Dès qu’il peut se fâcher, il se fâche. Tout rouge.

Un autre taulier, en devenir celui-là parce qu’il a moins de poils blancs, c’est évidemment François !

Mais le Taulier numberouane reste bien sûr El Berthomeau. Jacques, qui sort, qu’il vente, qu’il neige ou que ce soit la fin du monde, un billet par jour mi-ni-mum. On ira d’ailleurs lire façon O_o son billet daté d’hier, où il publie in extenso un bien étrange message du directeur de l’INAO.

 

La Belgitude

Sandrine, alias Sand-la-blonde. Elle c’est la Belgique, celle qu’on punit en lui envoyant des Depardieu, et qui nous ressert, pas vacharde, un ou Dewaere de vins souvent frenchy. Elle a aussi une tchatche magique, qui réjouit la moitié des habitants de Twitter. Ses billets mi-grognon mi-raisin font sourire, mais pas que. Elle a une plume d’enfer, fine et pêchue (certaines rumeurs prétendent même qu’elle eut tenu un blog littéraire…).

 

Les Serial Quilleurs

Eux, ils causent moins sur les rézo, ils viennent moins secouer leurs tétons sur les internets comme nous autres – non, eux, avant tout, ils bloguent. Réguliers, solides, sérieux sachant sourire : Olif, le boss. Philippe, le baladin barbu. Patrick, le fleuve intranquille. Bertrand, le gentleman. Des incontournables.

 

Les Mentions Spéciales !

  • Mention spéciale à Eva, qui reste la jeune femme préférée des buveurs des internets (selon un sondage effectué auprès de 1004 comptes Facebook et Twitter entre le 18 et le 21 décembre 2012).
  • Mention spéciale salooneur à Fabrice, qui a fichu un joli petit salon des vins sur une péniche, un genre de première pour un blogueur.
  • Mention spéciale à Sonia, qui défend son Auvergne d’amour avec une constance de drunk drone !
  • Mention spéciale à Marthe, princesse de Meursault (dont elle sera maire en 2034).
  • Mention spéciale au binôme de blogueurs à bouquin, Ophélie et Emmanuel (qui vont bientôt être rejoints par quelques grandes tronches).
  • Double-schizophrène d’or à No wine is innocent, help yourself style.
  • Sans oublier, pour finir, le Gérard Depardieu d’or, qui revient sans conteste au camarade Nicolas.

 

Cette année, le prix consiste en une visite groupée de Bugara

À lire en complément : Pierre Guigui met les pollueurs du vin face à leurs contradictions

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