Le rap et le vin sont-ils solubles ?

Publié le : 14 août 20202 mins de lecture

La drôle de question, pourquoi ne le seraient-ils pas ? Le rappeur Sadat X publie, en ligne et en vidéo, ses commentaires de dégustation. Il y met son style bien à lui : buvant directement à la bouteille, pas de chichi, et commentant dans la foulée. Une bonne manière de désacraliser le vin.

Les vins qui passent à la casserole du rappeur ne coûtent pas plus de 20 $ la bouteille ( »We don’t fuck with wines over 20 dollars ! »). C’est la condition pour entrer dans son palmarès personnel.

 

Il expédie ainsi un petit Gato Negro en 15 secondes,  »Super genius ! », et ne sait manifestement pas se servir d’un tire-bouchon : à sa décharge, rappelons que la plupart des vins disponibles aux Etats-Unis – et surtout ceux qui ne coûtent pas plus de 20 $ – sont dotés de capsules à vis.

 

En tout cas, c’est plein de peps, parfaitement décalé et énergique – ce Sadat X pourrait même donner des idées à la profession, qui sait ? Quoi qu’il en soit, ça ne fait jamais de mal de voir quelqu’un qui ne se prend pas trop au sérieux ; après tout ce n’est que du vin.

 

Mais la question subsidiaire est clairement la suivante : quel producteur français aura l’audace de lui envoyer une ou deux bouteilles ?

 

 

Antonin Iommi-Amunategui

© Vindicateur, 12/2009

À lire en complément : Les culs plombés du vin ?

Plan du site