Il faut sauver le soldat Roméro

Publié le : 13 octobre 20172 mins de lecture

On ne va pas s’étendre : le couple de vignerons Floréal et Claudine Roméro font du vin naturel sur leur domaine de 8 hectares dans le Gers. Ugni blanc, tannat ou colombard, pour cinq cuvées remarquables ; des jus propres, expressifs, ultra-convaincants. Et ces vins sont loin de coûter un bras de bébé : 6, 7 ou 8 euros max, à l’exception d’un liquoreux qui grimpe à 17 (mais avec des rendements de 5 hl/ha, ça reste très doux). Des prix particulièrement abordables, c’est un choix. Seulement voilà, Floréal s’est pris les pieds dans l’administratif, les banquiers casse-glaouis, et pour rebondir une bonne fois, le couple doit trouver très rapidement 10,000 euros. Mobilisation.
Pour réunir cette somme importante, dans un laps de temps très court – ça se compte en jours – Floréal et Claudine proposent aux amateurs de vin de les accompagner dans l’aventure.Ils lancent en effet un financement équitable : une participation de 500 euros (ou davantage) rémunérés 5% l’an en vin, ou remboursables après quelques années, au choix.

PPDA met la main à la poche

Une partie de la souscription a déjà été réunie sur les 30,000 euros à trouver au total.

Parmi les soutiens, pour l’anecdote, on compte Patrick Poivre d’Arvor himself, à hauteur de 1000 euros.

Sympa, le PPDA. Mais ça ne suffit pas. A ce jour, 10,000 euros manquent encore. Et très franchement, des vins pareils – délicieux, propres et abordables – méritent d’exister quelques dizaines de millésimes de mieux.

Pour aider les Roméro, il faut donc contacter Floréal en lui envoyant un mail à : romero-floreal(at)wanadoo.fr

Plus d’infos par Septime.

 

Antonin Iommi-Amunategui

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